Die französischen Gasturbinenzüge RTG (rame à turbine à gaz) beendeten nach 30 Jahren am 12.12.2004 ihren Einsatz auf den Gleisen der SNCF. André Rasserie (Depotchef in Vénissieux von 1967 bis 1975) schreibt dazu:

L'Adieu aux RTG par André Rasserie

Les turbotrains de la SNCF ont donc cessé toute activité le 12 décembre 2004. Et les dernières RTG - troisième génération du matériel turbomoteur après le TGV 001 et les ETG - qui circulaient encore sur Lyon-Bordeaux ont donc été retirées du service et radiées des inventaires. Leurs turbines Turmo XII arrivaient à échéance de potentiel et elles n'étaient plus révisées par leur constructeur Turboméca qui avait interrompu la fabrication de ce type. La plupart des rames atteignaient par ailleurs la limite de parcours 2'600'000 km ou le pas maximal de 15 ans entre Révision générale. D'autre part, on se souvient que le projet de remotorisation de dix rames avait été abandonné. Cette opération comportait la remotorisation avec remplacement des turbomoteurs de la motrice paire (Turmo III H de 850 kW) et de la motrice impaire (Turmo XII de 1200 kW) par deux turbines Makila 1F de 1150 kW, moins onéreuses d'entretien du fait d'un accroissement important du potentiel entre révisions (6000 heures au lieu de 4000) avec réduction de 13% de la consommation et baisse du niveau sonore, la révision de la caisse et des bogies, le réaménagement des espaces voyageurs, le remplacement de la climatisation et l'application d'une nouvelle livrée.
L'appel d'offres couvrait deux projets :

  • quartre rames destinées à la desserte Lyon-Bordeaux, une première expérimentation inter-régionale cofinancée par la SNCF, avec la participation des régions desservies (Rhône-Alpes, Auvergne, Limousin, Aquitaine)
  • six rames financées par la région Rhône-Alpes, cinq étant destinées à la desserte Lyon-Clermont-Ferrand, la sixième assurant la réserve commune aux deux projets.
Les entreprises ayant répondu à cet appel d'offre lancé en juin 2002 avaient proposé des coûts supérieurs aux prévisions de la SNCF et ne voulaient pas assumer le risque des modifications de répartition de masses liées aux remaniements intérieurs, au remplacement de la climatisation et au renforcement des cabines de conduite qui auraient pu entraîner un surcoût supplémentaire. Un enchaînement qui conduisit à abandonner définitivement le projet.
Tout cela est bien dommage pour les usagers, pour la SNCF et pour ce matériel qui offrait trois quialités indéniables liées à sa conception : une moindre agressivité pour la voie, des performances chronométriques supérieures et un confort auquel ne peut prétendre le matériel de remplacement. L'inscription voie de la RTG, qui avait fait l'objet d'une exploration systématique avec la rame 1, démontrera une aptitude à toutes les infrastructures, largement confirmée à l'exportation sur des voies aux normes souvent fort éloignées de celles de la SNCF. La fatigue infligée à la voie se révéla inférieure de 25 à 45% à celle provoquée par une rame Corail tractée Diesel, un résultat lié notamment à la légèreté de ses équipements traction et à la conception des bogies. Les relèvements de vitesse de 10 à 30 km/h que les RTG ont permis sur les lignes à infrastrucure médiocre - cas des transversales - ont procuré des gains de temps remarquables et les ont rendues imbattables au niveau des temps de parcours.
Les RTG, notamment en 1ère équipée de sièges de qualité, offraient en leur jeune temps un confort pratiquement semblable à celui des voitures TEE, matériel le plus confortable de l'époque, jamais égalé par la suite, ni par les voitures Corail, ni par les TGV et tous les matériels automoteurs, ceci grâce à leur stabilité à grande vitesse procurée par une remarquable suspension. Les 39 rames mises en service entre le 1er décembre 1972 et le 2 août 1976 auront parcouru plus de 187 millions de kilomètres sur les cinq réseaux de la SNCF, essentiellement sur les lignes Paris-Cherbourg, Lyon-Strasbourg, Lyon-Nantes et Lyon-Bordeaux, et cinq motrices ont franchi le cap des 6 millions de kilomètres.
Les turbotrains français poursuivent toutefois leur carrière à l'étranger puisque les matériels livrés à l'Iran, aux Etats-Unis et à l'Egypte sont pour la plupart encore en activité après remotorisation avec turbines Makila. C'est l'Egypte, dernier réseau pourvu à partir de 1983, qui a le premier remotorisé la totalité de son matériel en 2000/01. Ce réseau a été suivi par l'Amtrak équipée de sept RTL dérivées des RTG en 1974/75, qui a procédé au montage des Makila sur trois rames, actuellement immobilisées suite à des problèmes juridiques entre l'Amtrak et l'Etat de New-York. L'Iran qui a reçu ses quatre RTG en 1975, où elles furent immobilisées de 1978 à 1982, puis à nouveau à partir de 1997, a entrepris la remotorisation en Turmo III de ses trois rames encore utilisables. Il est possible que les cinq dernières rames de la SNCF aillent prochainement les rejoindre en Iran pour y être remotorisées à l'identique. Après une fin peu reluisante dans les brumes lyonnaises, si les négociations en cours aboutissent, elles vont donc recommencer une seconde vie au pays des ayatollahs.



Die "turbotrains" der SNCF haben am 12.12.2004 den kommerziellen Dienst verlassen und die letzten RTG, - nach dem TGV 001 und den ETG die dritte Generation von Gasturbinenfahrzeugen - welche zuletzt noch auf der Strecke Lyon-Bordeaux verkehrten, wurden aus den Bestandeslisten gestrichen. Ihre Turmo XII Turbinen haben das Ende ihrer Lebensdauer erreicht und wurden vom Konstrukteur Turboméca nicht mehr hergestellt, noch gewartet. Ausserdem haben die meisten Kompositionen die maximale Laufleistung seit der letzten Hauptrevision von 2'600'000 km erreicht.
Man erinnert sich, dass das Projekt einer Neumotorisierung von zehn Kompositionen aufgegeben wurde. Dieses sah den Ersatz beider Turbinen - also sowohl der Turmo III H mit 850 kW Leistung in den Triebköpfen mit geraden Nummern, als auch der Turmo XII mit 1200 kW in den ungeraden - durch zwei neue Makila 1F mit je 1150 kW Leistung vor, wie dies bereits zwischen 1989 und 1990 auf den Triebköpfen T 2081 und T 2039 getestet wurde. Die neuen Turbinen sind im Unterhalt billiger, vor allem weil die Laufzeit zwischen zwei Revisionen von 4000 auf 6000 Stunden vergrössert werden konnte. Sie verbrauchen etwa 13% weniger Treibstoff und sind dazu auch leiser. Das Projekt sah weiter eine Revision des Kastens und der Drehgestelle, sowie eine Neugestaltung des Passagierraums, aber auch den Ersatz der Klimaanlage und einen Neuanstrich vor.
Vier Züge wären für die Verbindung Lyon-Bordeaux vorgesehen gewesen, fünf weitere, welche ausschliesslich durch die Region Rhône-Alpes hätten finaziert werden müssen, für die Bedienung der Strecke Lyon-Clermont-Ferrand. Der zehnte Zug hätte als Reserve für beide Verbindungen gedient. Bei der Ausschreibung im Juni 2002 offerierten die Firmen zu einem höheren Preis, als dies die SNCF erwartet hatte, ausserdem zeigten sie sich skeptisch gegenüber einer geänderten Massenverteilung, welche aus der Neugestaltung des Innenraums und der Verstärkung der Führerstände resultiert hätte. Dies führte schliesslich dazu das Projekt aufzugeben.
Rückblickend ist das Scheitern des Projekts sowohl für die Passagiere auf den genannten Verbindungen, als auch für die SNCF sehr bedauerlich. Hatte doch der RTG einige Vorzüge: eine verminderte Gleisbeanspruchung, eine sehr hohe Leistungsdichte (kW/ t) und einen Qualitätsstandard, den kein Nachfolger zu erreichen vermag.
Die Untersuchung der Gleisbeanspruchung, welche mit der ersten Komposition RTG 01 systematisch, auch im Hinblick auf einen Export des Zuges in Länder mit sehr schlechtem Gleiszustand, durchgeführt wurde, zeigt, dass diese beim RTG gegenüber einem Corail-Wagenzug um 25 bis 45% kleiner ist, dies vor allem wegen dem stark verminderten Gewicht der Traktionsausrüstung und der verwendeten Drehgestellbauart. Die daraus resultierende höhere Geschwindigkeit (10 bis 30 km/h), für welche der RTG zugelassen war, ermöglichte auch auf nicht ausgebauten Strecken - eben den Transversalen - bemerkenswerte Zeitgewinne.
Der RTG offerierte dem Fahrgast einen Komfort, vergleichbar mit den TEE-Wagen; ein Komfort, welcher in der Folge nie mehr erreicht wurde, nicht mit den Corail-Wagen, nicht mit dem TGV und auch nicht mit den neuen Dieseltriebwagen. Die 39 Einheiten, welche zwischen dem 1. Dezember 1972 und dem 2. August 1976 in Betrieb gesetzt wurden, haben auf dem Netz der SNCF ingesamt 187 Millionen Kilometer zurückgelegt, im Besonderen auf den Linien Paris-Cherbourg, Lyon-Strasbourg, Lyon-Nantes und Lyon-Bordeaux. Sechs Triebköpfe haben dabei eine Laufleistung von mehr als 6 Millionen Kilometer erreicht.
Die "turbotrains" setzen ihre Karriere aber auf jeden Fall im Ausland fort. Die Züge, welche in den Iran, die Vereinigten Staaten und nach Egypten geliefert wurden, sind nach Neumotorisierungen zum grössten Teil noch in Betrieb. In Egypten, das letzte Land, welches 1983 noch Gasturbinenzüge beschafft hatte, wurden alle Züge zwischen 2000 und 2001 mit Makila-Turbinen ausgestattet. Danach folgte Amtrak, welche von ihren sieben RTL (RohrTurboLiner) mit Baujahr 1974 drei mit Makila-Turbinen ausrüstete. Die Iranische Staatsbahn, welche ihre vier RTG 1975 erhalten hatte, wo sie von 1978 bis 1982 und seit 1997 abgestellt waren, hat ihre drei noch brauchbaren Kompositionen komplett mit neuen Turmo III ausgerüstet. Es ist möglich, dass die fünf bei den SNCF verbliebenen Kompositionen ebenfalls in den Iran verkauft werden. Nach dem Ende im Nebel der Rhôneebene werden sie, falls die Verhandlungen erfolgreich verlaufen, ein zweites Leben im Land der "ayatollahs" beginnen.

Übersetzung Salem Blum


 

Bildbeschreibung als ToolTipText

Eine Reise Lyon-Bordeaux und zurück

Un AR Lyon-Bordeaux

Unterwegs mit dem letzten kompletten RTG-Umlauf Lyon-Bordeaux (Zugnummer 4580 am 10.12.2004) und Bordeaux-Lyon (Zugnummer 4480 am 11.12.2004)

Ergänzt mit Bildern aus den Jahren 2003 und 2004

En route avec le dernier service régulier AR en RTG: Lyon-Bordeaux (4580 le 10/12/2004) et Bordeaux-Lyon (4480 le 11/12/2004)

completées avec des images de 2003 et 2004


Starten der Turbinen in Lyon Perrache, Abfahrt um 12.57 Uhr


Démarrage des turbines à Lyon Perrache avant le départ à 12h57

SNCF RTG T 2014 & 2013 als 4580 in Lyon Perrache SNCF RTG T 2014 & 2013 neben TGV in Lyon Perrache
SNCF RTG T 2013 & 2014 in Lyon Perrache SNCF RTG T 2013 & 2014 in Lyon Perrache


In Lyon Part-Dieu steigen weitere Fahrgäste zu, Abfahrt pünktlich um 13.09 Uhr


A Lyon Part-Dieu de nombreux voyageurs montent dans le RTG, départ précis à 13h09

SNCF RTG T 2021 & 2022 als 4580 in Lyon Part-Dieu


In der berühmten Steigung "rampe des Sauvages" mit 26 Promille sinkt die Geschwindigkeit bis gegen 30 km/h ab.


Dans la célèbre rampe des Sauvages avec ses 26 pourmilles, la vitesse se réduit à environ 30 km/h.

SNCF RTG als 4580 bei Tarare SNCF RTG als 4580 bei Tarare


Nach einem Zwischenhalt in Roanne (14.21 Uhr) erfolgt der erste Richtungswechsel in St. Germain-des-Fossés, Abfahrt um 15.09 Uhr


Après l'arrêt de Roanne à 14h21, le premier rebroussement de chemin a lieu à St. Germain-des-Fossés, départ 15h09.

SNCF RTG T 2013 & 2014 als 4580 in Saint-Germain-des-Fossés SNCF RTG T 2013 & 2014 als 4580 in Saint-Germain-des-Fossés


Der nächste Richtungswechsel erfolgt bereits wenig später in Gannat, Abfahrt um 15.28 Uhr


Le prochain rebroussement s'effectue à Gannat, départ 15h28.

SNCF RTG T 2035 & 2036 als 4480 in Gannat SNCF RTG T 2035 & 2036 als 4480 in Gannat
SNCF RTG T 2021 & 2022 als 4580 in Gannat SNCF RTG T 2021 & 2022 als 4580 in Gannat


In Bellenaves fand bis am 11.12.2004 jeweils ca. um 15.45 die Kreuzung der beiden RTG-Züge 4480 und 4580 statt. Für die Fotografen eine willkommene Gelegenheit zwei RTG auf ein Bild zu bannen und für die übrigen Passagiere die Möglichkeit sich die Füssen nach drei Stunden Fahrt ein wenig zu vertreten.


C'est à Bellenaves que s'effectuait jusqu'au 11.12.2004 le croisement des deux RTG 4480 und 4580 à environ 15h45. Une occasion bienvenue tant pour les photographes, leur permettant de réunir deux RTG sur la même image, que pour les autres passagers qui pouvaient se détendre un peu après trois heures de voyage.

Aussteigen der Passagiere in Bellenaves Eine kleine Zigarrette bis zur Weiterfahrt
SNCF RTG T 2013 & 2014 als 4580 in Bellenaves SNCF RTG T 2013 & 2014 als 4580 in Bellenaves
Kreuzung mit Zug 4480 en UM in Bellenaves Kreuzung mit Zug 4480 en UM in Bellenaves
Kreuzung mit Zug 4480 in Bellenaves Kreuzung mit Zug 4480 in Bellenaves


Auf der Weiterreise über Commentry (16.17 Uhr), Montluçon (16.30 Uhr) und Guéret (17.24 Uhr) durch die Ausläufer des Massiv Central werden die Fahrgäste langsam in den Schlaf geschaukelt. Vor allem zwischen Montluçon und Guéret wird es im Zug, welcher nun nur noch etwa mit 80 km/h unterwegs ist, auffallend still. Jedoch kommt nach einem weiteren Richtungswechsel in Saint-Sulpice-Laurière (17.59 Uhr) plötzlich wieder hektisches Treiben auf. Der Halt in Limoges-Bénédictins (18.19 Uhr) steht kurz bevor, wo ein Grossteil der Reisenden aussteigt, aber auch viele vor allem jüngere Fahrgäste neu zusteigen.


Entre Commentry (16h17), Montluçon (16h30) et Guéret (17h24) le train traverse les contreforts du Massif Central en berçant les passagers vers un doux sommeil. Un étonnant silence s'empare du train entre Montluçon et Guéret circulant à vitesse réduite d'environ 80 km/h. Après le troisième rebroussement à Saint-Sulpice-Laurière (17h59)le train se réveille et s'agite, car on s'approche de Limoges-Bénédictins (18h19), où un grand nombre de voyageurs va descendre et où de jeunes passagers vont monter dans le train.

Innenansicht TRAu 1. Klasse Innenansicht TBD 2013 2. Klasse


Während in Thiviers (18.57 Uhr) nur kurz gehalten wird, muss am nächsten Bahnhof Périgueux (19.23 Uhr) die Fahrrichtung zum vierten und letzten Mal für heute gewendet werden. Viele Leute, die meisten Pendler aus Limoges, steigen hier aus. Der Zug leert sich langsam.


Après le bref arrêt à Thiviers (18h57), le RTG va rebrousser chemin en gare de Périgueux (19h23) pour la quatrième et dernière fois de la journée. Beaucoup de gens descendent ici du train, qui se vide peu à peu.

SNCF RTG 2013 & 2014 als 4580 in Périgueux SNCF RTG 2013 & 2014 als 4580 in Périgueux
SNCF RTG 2013 & 2014 als 4580 in Périgueux SNCF RTG 2013 & 2014 als 4580 in Périgueux


Nun folgt eine rasante Fahrt in den Abend mit Geschwindigkeiten von stellenweise 140 bis 160 km/h. Die Unterwegshalte in Mussidan (19.42 Uhr) und Libourne (20.11 Uhr) sind nur kurz. Ab Libourne befindet sich der Zug auf der Hauptstrecke Paris-Bordeaux, was sofort am Fehlen des mittlerweile vertraut gewordenen Schienenstossgeräusches auffällt. Ebenfalls beginnen die verbliebenen Reisenden ihre Sachen zusammenzusuchen und schon eine Viertelstunde vor der Ankunft in Bordeaux (20.32 Uhr) sind praktische alle zum Aussteigen bereit. Seit der Abfahrt in Lyon Perrache zur Mittagszeit hat der Zug in den vergangenen siebeneinhalb Stunden bei einer mittleren Geschwindigkeit von 85 km/h eine Strecke von 638.5 km zurückgelegt. Unter den Reisenden, welche die letzten Stunden gemeinsam verbracht haben, ist eine Art Gemeinschaft erwachsen. Mit 20 Minuten Verspätung trifft der Zug schliesslich um ca. 20.55 Uhr in Bordeaux St.Jean ein.


Maintenant, le RTG fonce dans la nuit à grande rapidité atteigant des pointes de vitesse entre 140 et 160 km/h. Les arrêts à Mussidan (19h42) et à Libourne (20h11) sont très brefs. Depuis Libourne le train circule sur la ligne principale Paris-Bordeaux, ce que l'on remarque au manque du bruit familier dû aux joints de rail. Un quart d'heure avant l'arrivée à Bordeaux (20h32) les voyageurs restants se mettent à la recherche de leurs affaires et se préparent déjà pour la descente de train. Depuis son départ à Lyon Perrache après midi, le train a parcouru une distance de 638.5 km pendant environ sept heures et demie, soit à une moyenne horaire de 85 km/h. Il s'est établi une sorte de communauté entre les voyageurs ayant vécu ces dernières heures ensemble. Aujourd'hui, le 10 décembre 2004, notre RTG arrive à Bordeaux-St.Jean avec 20 minutes de retard.

SNCF RTG T 2013 & 2014 als 4580 nach der Ankunft in Bordeaux SNCF RTG T 2013 & 2014 als 4580 nach der Ankunft in Bordeaux


Am nächsten Morgen startet die Rückleistung als 4480 um 10.42 Uhr in Bordeaux. Sowohl die RTG-Komposition T 2013 & 2014, als auch das Begleitpersonal ist auf der Rückfahrt wieder das selbe. Der Zug ist gut besetzt, viele Pendler fahren allerdings nur das kurze Stück bis Coutras.


Le lendemain, 11 décembre 2004, le train numéro 4480 est prêt au départ de Bordeaux à 10h42. Le matériel, soit la rame T2013/2014, et le personnel du train sont identiques à la veille. Le train est bondé, mais seulement jusqu'à Coutras, où de nombreuses personnes quitteront le train.

SNCF RTG T 2013 als 4480 bei der Abfahrt in Bordeaux SNCF RTG T 2013 als 4480 bei der Abfahrt in Bordeaux


Nach Halten in Libourne (11.05 Uhr), Coutras (11.17 Uhr) und Mussidan (11.41 Uhr) erreicht der Zug bald einmal Périgueux (an 12.01 Uhr). Hier wartet bereits der Anschlusszug mit einem X 2800 nach Ussel. Um 12.10 setzt sich der Zug nach dem Richtungswechsel und einem längeren Aufenthalt wieder in Bewegung.


Après les arrêts à Libourne (11h05), Coutras (11h17) et Mussidan (11h41) le train arrive bientôt à Périgueux (12h01). Ici, un X 2800 assurant la correspondance pour Ussel, attend ses voyageurs au même quai. A 12h10 le RTG rebrousse chemin pour la première fois et se met en route pour Limoges.

SNCF RTG T 2034 als 4480 in Périgueux SNCF RTG T 2034 als 4480 in Périgueux
SNCF RTG T 2013 & 2014 als 4480 in Périgueux SNCF RTG T 2013 & 2014 als 4480 in Périgueux


Der Halt in Thiviers (12.32 Uhr) fällt wiederum nur kurz aus. Eine halbe Stunde später erreicht der Zug bereits Limoges-Bénédictins (13.10 Uhr).


L'arrêt à Thiviers (12h32) est très bref. A 13h10 précises le train arrive à Limoges-Bénédictins pour un arrêt de 2 minutes.

SNCF RTG T 2013 & 2014 in Limoges


Auf der letzten Fahrt des 4480 wird der Bar-/ Speisewagen TRBru, auf welchem die Restauration durch die SNCF schon vor geraumer Zeit eingestellt worden ist, von Eisenbahnfreunden betrieben. Nachdem der Zug Limoges (13.12 Uhr) verlassen hat, wird den Gästen bereits das Dessert serveriert.


Lors de ce dernier service régulier du 4480 par RTG, le gril-bar de la voiture TRBru reprend ses fonctions, délaissées depuis longtemps par la SNCF, grâce aux divers amis du rail qui servent des apéros et des menus complets à leurs invités. Après le départ de Limoges (13h12) l'heure est déjà au dessert.


Der zweite Richtungswechsel des Tages findet in Saint-Sulpice-Laurière (13.36 Uhr) statt. Ab hier beginnt der reizvolle Abschnitt mit ausgeprägtem Nebenbahncharakter durch das Massiv Central.


Le deuxième rebroussement de la journée a lieu à Saint-Sulpice-Laurière (13h36). C'est ici que commence la section très pittoresque traversant le Massif Central et à caractère de ligne secondaire.

SNCF RTG T 2013 & 2014 in Saint-Sulpice-Laurière SNCF RTG T 2013 & 2014 in Saint-Sulpice-Laurière


Während die Bahnhöfe Guéret (14.09 Uhr), Montluçon (15.05 Uhr) und Commentry (15.17 Uhr) passiert werden, verschlechtert sich das Wetter zusehens. Bei der letzten Kreuzung der Turbotrains 4480 und 4580 in Bellenaves herrscht dichtester Nebel. Wie von einem Ozeanliner ist vom herannahenden RTG-Gegenzug zuerst nur das Drucklufthorn zu vernehmen. Plötzlich aber taucht der Zug 4580 20 Meter vor den versammelten Fotografen aus dem Nebel auf und unzählige Male ertönt das Klickgeräusch der mitgereisten Kameras.


Ce 11 décember 2004 le temps se gâte de plus en plus au passage des gares de Guéret (14h09), de Montluçon (15h05) et de Commentry (15h17). A Bellenaves, il y a un brouillard épais lors du dernier croisement des RTG 4480 et 4580. Pareil à un navire de mer, on n'entend que les turbines et le clairon du 4580 sans le voir, mais tout à coup il sort du brouillard à 20 mètres d'une multitude de photographes, qui actionnent tous leurs caméras presque simultanément en un concert de click-clack.

letzte Kreuzung des 4480 und 4580 in Bellenaves


Pünktlich um 18.33 Uhr erreicht der Zug 4480 nach Zwischenhalten in Gannat (16.08 Uhr), Saint-Germain-des-Fossés (16.27 Uhr), Roanne (17.12 Uhr) und Lyon Part-Dieu (18.25 Uhr) Lyon Perrache. Die Fahrzeit beträgt auf dem Rückweg 7 Stunden und 51 Minuten.


A 18h33 précises le train arrive à Lyon Perrache après les rebroussements de Gannat (16h08) et de Saint-Germain-des-Fossés (16h27), ainsi que les arrêts à Roanne (17h12) et Lyon Part-Dieu (18h25). Le temps de parcours fut donc 7 heures et 51 minutes. La cheffe du dernier RTG a tenu son pari du départ.

SNCF RTG T 2034 in Saint-Germain-des-Fossés SNCF RTG T 2035 in Lyon Part-Dieu
SNCF RTG T 2013 & 2014 Ankunft des letzten 4480 in Lyon Perrache SNCF RTG T 2013 & 2014 verlassen den Bahnhof Perrache in Richtung Depot Vénissieux


Sonderfahrten zum Abschied


Aus Anlass der bevorstehenden Ausserbetriebsetzung organisierte die Belegschaft des Depots Vénissieux am 5.12.2004 eine Sonderfahrt von Lyon nach Grenoble und zurück. Der RTG schlängelt sich bei regnerischem Wetter bei Chindrieux dem Lac de Bourget entlang.



Les voyages d'adieu aux RTG



Le personnel du dépôt de Vénissieux organisa à l'occasion de la cessation d'activité des RTG une marche spéciale le 5/12/2004 entre Lyon et Grenoble. Ci-dessous le RTG longe le lac du Bourget près de Chindrieux.

SNCF RTG bei Chindrieux SNCF RTG bei Chindrieux


Nach dem Ende des kommerziellen Dienstes am Vortag, veranstalteten die ARF am Sonntag, 12.12.2004 mit der Komposition T 2013 & 2014 eine Sonderfahrt von St. Etienne nach Le Puy und zurück.


Le dimanche 12 décembre 2004, après la fin du service commercial le jour précédent, les Amis du Rail du Forez ARF ont organisé un "Adieu au dernier turbotrain d'Europe" de St.Etienne au Puy-en-Velay avec la rame T2013/2014.

SNCF RTG T 2013 & 2014 ARF-Sonderfahrt in St. Etienne SNCF RTG T 2013 & 2014 ARF-Sonderfahrt am 12.12.2004
SNCF RTG T 2013 & 2014 auf dem viaduc de Tholence bei Lavoute SNCF RTG T 2013 & 2014 in Le Puy
SNCF RTG T 2013 & 2014 in Le Puy SNCF RTG T 2013 & 2014 in Le Puy


Text und Fotos Salem Blum, Zürich.


texte français par Eugène Suter, Zurich.


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